CONFERENCE – What do we owe future generations?; Université de Sherbrooke (Longueuil, Canada)

N.B.: This conference will be given in French. Full information about the talk (in French) can be found below. (Français en bas.)

Conference organized by the Chair of applied ethicsDepartment of philosophy and applied ethicsUniversité de Sherbrooke, Longueuil campus

What do we owe future generations? by Jean-Cassien Billier
Wednesday, November 7, 2012, at 5pm
Université de Sherbrooke, Local 6675, Campus de Longueuil (150 Place Charles-Le Moyne, Longueuil, Québec, Canada)

Description: Is it morally acceptable to leave to future generations the weight of our debts, a reduced biodiversity, or a number of risks brought about by chemical or nuclear industries? This question has become more and more pressing over the past half century, over the course of environmental catastrophes and economic crises – to the point of changing our very understanding of ethics: the idea of duties towards beings who do not exist, because they do not exist yet, has imposed itself arising from the no-less paradoxical notion of the rights of future persons. But if we have duties towards future generations, and if they have rights, what exactly are these duties and rights?

More information can be found on the conference poster.

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Conférence organisée par la Chaire d’éthique appliquéeDépartement de philosophie et d’éthique appliquée, Université de Sherbrooke au Campus de Longueuil

Que devons-nous aux générations futures?
Par le conférencier Jean-Cassien BILLIER (Philosophie, Université Paris IV-Sorbonne)

Date: Le mercredi 7 novembre 2012
Heure: À 17 h 00
Lieu: Université de Sherbrooke, Local 6675, Campus de Longueuil (150 Place Charles-Le Moyne, Longueuil, Québec, Canada)

Description: Est-il moralement acceptable de transmettre aux générations futures le poids de nos dettes, une biodiversité réduite, ou encore une collection de risques entraînés par les industries chimiques ou nucléaires? Cette interrogation est devenue de plus en plus brûlante depuis un demi-siècle, au gré des catastrophes environnementales et des crises économiques, au point de transformer la compréhension même de l’éthique : l’idée de devoirs envers des êtres qui n’existent pas, parce qu’ils n’existent pas encore, s’est imposée, assortie de la notion, non moins paradoxale, de droits que posséderaient des personnes inexistantes parce que futures. Mais si nous avons des devoirs envers les générations futures, et si celles-ci ont des droits, quels sont-ils exactement?

Pour plus d’informations, voir l’affiche de la conférence.